mardi 1 février 2011

FUNKY NIGHTS


Il y a déjà plusieurs années que le cinéma québécois a trouvé ses aises, il n'a plus rien à envier au cinéma américain ou européen. Avec Funky Town, la preuve est faite que nous sommes capable de faire des films épiques...à l'américaine (sic!)

La trame du film est composée d'un foisonnement d'histoires qui s'entrecroisent autour d'un même sujet : la discothèque Starlight (alias le Limelight de montréal). Nous sommes en 1976 et les seventies battent leur plein. Nous suivons Bastien Lavallée (Patrick Huard) qui anime une émission de danse en direct du Starlight en compagnie d'un chroniqueur mondain "très jet set" (Paul Doucet). C'est le party, sex drogue et disco ! Et puis, c'est la descente au enfer, le disco est mort, c'est le référendum de 1980 et le party est fini.




Si le Funky Town s'inspire librement de la vie d'Alain Montpetit et Coco Douglas Leopold, deux animateurs bien connus des québécois, la facture du film se veut résolument hollywoodienne, difficile par ailleurs de ne pas reconnaître l'influence de films comme Boogie Nights et Studio 54. Coté performance d'acteurs, Patrick Huard est honnête, tout comme Raymond Bouchard, Geneviève Brouillette, Justin Chatwin et les autres, mais celui qui se démarque avec brio, c'est Paul Doucet en homosexuel extraverti, anglophone faisant carrière dans le milieu francophone.




Le film est rythmé, intéressant, son portrait du Montréal des années 70 étonne et néanmoins, malgré tous ses qualités, Funky Town sent la recette à plein nez, le film "branché", manichéen et moralisateur. Ces quelques défauts ne gâchent pas notre plaisir mais, quand on sort d'une projection avec l'envie de revoir les "classiques du genre", forcé d'admettre que le film n'a pas su se démarquer...

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