mardi 28 décembre 2010

COUP DE GRÂCE SANS APOTHÉOSE


Pour réussir un bon film sportif, vous avez besoin de 2 éléments essentiels. Premièrement, la remontée psychologique du/des personnage(s) après une période difficile. Deuxièmement, une apothéose sportive, c'est-à-dire que l'histoire atteint son moment de grâce pendant la compétition...des films comme Rocky, Karaté Kid ou même Lance et Compte possèdent cette alchimie gagnante.

''Le Coup de Grâce'' de David O. Russel ( 3 kings / I love Huckabees) est un bon film peuplé de personnages étoffés et crédibles, livrés par des acteurs inspirés mais il manque à cette histoire vécue ( plus précisément au scénario) cette montée dramatique qui donne aux spectateurs l'impression d'être dans l'arène avec les personnages, cet esprit sportif qui nous transcende jusqu'à l'apothéose de l'affrontement final.


Le réalisateur David O. Russel adore le détournement de genre. "Three Kings" ressemblait à un film de guerre sans en être un. De même "I love Huckabees" flirtait avec le film noir sans suivre les codes du genre. Avec "The fighter", Russel poursuit dans cette veine, signant un film qui tourne autour de la boxe sans se soucier de combler nos attentes de "sportifs de salon".


L'histoire en une phrase: Un boxeur talentueux sous l'influence de sa famille dysfonctionnelle et envahissante doit faire des choix difficiles et retrouver son équilibre personnel s'il veut devenir un champion...


"Le Coup de Grâce" est d'abord un drame familial. La pauvreté, la toxicomanie et les disputes orageuses sont le lot de cette famille tricotée serrée habitant un quartier défavorisé de Lowell au Massachusetts. Si Mark Wahlberg ( qui porte ce projet de film à bout de bras depuis des années) est crédible dans le rôle de Mickey Ward, c'est Christian Bale qui vole la vedette dans la peau de Dickie Enklund, frère aîné et entraîneur de Mickey, devenu junkie après avoir connu un bref moment de gloire en tant que boxeur professionnel.


Rarement a t-on vu des personnages aussi étoffés dans un drame sportif. Le film offre un portrait réaliste de la psychologie familiale du boxeur, dominé par une mère charismatique et complexe (Melissa Léo troublante). Malheureusement, la carrière de Mickey Ward, son parcours professionnel jusqu'au championnat est à peine esquissé, sinon par le truchement de dialogues convenus. On aurait aimé le voir et non se le faire dire. Par conséquent, les combats de boxe (pourtant bien filmés) nous paraissent impersonnels. On ne connaît ni ses adversaires ni les difficultés tactiques qu'il doit surmonter pour les vaincre. En d'autre terme, si le film parle beaucoup de boxe, il s'y intéresse très peu.

Au final, "Le Coup de Grâce" est un film bavard, tellement centré sur le drame humain de ses personnages qu'il en oublie de raconter leur histoire. Cela dit, le milieu social qui nous est dépeint force la réflexion et Christian Bale mérite certainement une nomination aux Oscars.

À moins d'être un fan du boxeur Mickey Ward, il vaut mieux attendre le DVD .


3/5




















mercredi 22 décembre 2010

Un "Appât" de mauvais goût...


Est-ce que "L'appât" est une bonne comédie ? Pour sûr, ce n'est pas un bon film...mais la comédie est un genre à part, doté de ses propres règles, qui transcende les définitions traditionnelles du cinéma.
Autrement dit, une comédie peut s'avérer très drôle sans être un bon film. À ce chapitre, citons:
1) Slap shot ! 2) Crusing Bar 3) Les Bronzés...entre autres.
Certes pas de grands films mais néanmoins des comédies qui font rire. Il y a bien sûr les comédies qui sont également de bons films.
1) Annie Hall 2) 1981 3) Le dîner de cons...pour ne citez que ceux-là...

L'histoire en une phrase: Un super espion français (Badouri) doit faire équipe avec un policier québécois (Lepage) pour élucider le meurtre d'un mafieux.

Au départ, "L'appât" avait tous les ingrédients pour être drôle:

-Sur pâte bon marché ( comédie policière à la "Bon cop Bad cop")
-Versez 2 tasses de boulettes bien grasses (Guy A. Lepage et ses miniques RBO)
-Ajoutez 1 épice secret (Rachid Boudari dans une interprétation relevée)
-Nappez d'une sauce bien hollywoodienne (Yves Simoneau à la réalisation)
-Et faîtes gratiner à la mode de noël .

Et vous obtenez une recette à succès ! Vrai ? Hum...plus ou moins. L'appât fait sourire plus que rire. Non pas qu'on s'emmerde, pas du tout, mais on rit plus par dépit qu'autre chose. Il y a bien quelques coups de gueule bien placés:


Rachid Badouri: "Allez viens, on va s'éclater !"


Guy A. Lepage:" Hum... Nous, ici, on aime pas trop ça les arabes qui se font éclater..."


Outre quelques belles trouvailles, l'humour reste juvénible et les gags à moitié developpés, peut-être parce que les personnages se sortent trop facilement de situations qui s'annonçaient spectaculaires.


La révélation du film, incontestablement, c'est Rachid Badouri, charismatique et crédible en "action hero". Malheureusement, son rôle sert trop souvent de faire-valoir à Guy A. Lepage qui lui joue gros ! Mais gros ! Vraiment trop gros ! On le dirait sortie tout droit d'un vieux sketch de RBO avec ses mimiques à la Mme Brossard de Brossard, mais affublé d'une moustache et d'un pistolet.


Chapeau ! à Yves Simoneau qui sauve L'Appât d'un ennui certain grâce à sa réalisation ultra-dynamique. On se croirait dans un film d'action hollywoodien ! Du même souffle, on pourrait également lui décerné le citron ! du pire scénario. Oubliez l'histoire, oubliez la cohérence, L'appât est une suite de sketchs sans cul ni tête ayant pour seul fil conducteur les pitreries de Guy A. Lepage.


On retiendra de ce paté trop gras le jeu savoureux de Rachid Boudouri et le goût de voir Yves Simoneau à la barre d'un projet plus consistant.



2.5/5

lundi 20 décembre 2010

TRON: Matrix legacy


Le premier "Tron" avait marqué son époque sans parvenir à traverser l'épreuve du temps. Réssuscité artificiellement par la promo de la nouvelle mouture, forcé d'admettre que "Tron legacy" doit plus à Matrix qu'à son prédécesseur.


L'histoire en une phrase: Le fils de Flynn, catapulté dans le monde virtuel conçu jadis par son paternel, doit survivre aux épreuves du jeu tout en essayant de ramener "papa" dans le monde réel.

Vu en IMAX 3D, le film est irréprochable au plan visuel, exit le visage en CGI du "jeune" Jeff Bridges, les effets spéciaux à la fine pointe de la technologie donnent vie et forme à un univers aussi spectaculaire qu'envoûtant. Les 45 premières minutes du film sont franchement divertissantes et on aurait aimé que ça continue.

Malheureusement, les créateurs ont voulu marcher sur les traces de brother (et maintenant sister) Wachowski. En effet, l'ombre de Matrix plane sur cette production Walt Disney d'un bout à l'autre. Certes l'esthétique fluo remplace le look gothique de Néo, mais on ne s'y trompe pas. Le premier emprunt nous offre par ailleurs un des plus beaux moments du film lorsqu'on se retrouve dans un bar branché où Daft Punk en sont les D.J. Le maître des lieux (Micheal Sheen déjanté à souhait) est une variation amusante et survoltée du Mérovingien incarné par Lambert Wilson dans Matrix.

Alors que le "Tron 1982" cherchait principalement à respecter la logique interne d'un réseau informatique, "Tron Legacy" prétend réfléchir sur "le pouvoir et les limites du créateur face à sa création"... Le personnage de Flynn (Jeff Bridges peu convaincu) est élevé ni plus ni moins au rang d'un "Dieu" se posant des questions sur l'univers qu'il a créé.


Ce n'est pas d'y hier que la S-F flirte avec la métaphysique. 2001 Odyssée de l'espace avait pavé la route. Star War lui a donné ses lettres de noblesse. Et Matrix en a fait une convention du genre. Mais pour atteindre la "conscience" du spectateur, il ne suffit de lancer de grandes idées...il faut lui permettre d'appliquer ces "grandes idées" à sa propre vie. La force (sic) du 1er Matrix, c'était de nous dire: "Votre vie est le fruit de vos perceptions. Changez votre vision du monde et votre vie changera"...pour bons nombres des spectateurs, ce fut une révélation ! Un peu comme le "Carpe Diem de "La société des poètes disparus" quelques années auparavant.

De voir le "Big Lobowski" gindre parce qu'il a créé un monstre en voulant atteindre la perfection (sur ce point, Black Swan est mille fois plus pertinent) est d'un ennui mortel. Pire ! Ce film de courses-poursuite dans les labyrinthes de la technologie est constamment interrompu par de longues discussions pseudo-philosophiques. Peut-être était-ce pour donner à Bridges suffisamment de répliques afin qu'il accepte de reprendre son rôle, qui sait, mais cet aspect du film n'en reste pas moins long et inutile. Au lieu d'amener de la profondeur au récit, il souligne son côté artificiel.

Au final, on sort du film avec le sentiment d'avoir vu un grand spectacle un peu ennuyeux.

Reste la musique exceptionnelle de Daft Punk qui provoque chez le spectateur l'irrépressible syndrome de la "bubble head"...

dimanche 19 décembre 2010

LOVE & OTHERS DRUGS


Oui ! Oui ! Je sais...moi non plus mais...

Mais chers lecteurs ce film est réalisé par...hum?...ah oui !...Edward Zwick !

" Et alors ?", me direz-vous.

Et alors ! Et bien, si on regarde la filmographie de M. Zwick, on s'aperçoit que le monsieur est un réalisateur ambitieux, voir talentueux, pas du tout le genre à se farcir une comédie romantique, sinon pour payer son hypothèque...


Et la liste est longue de ces réalisateurs qui, le temps d'un remboursement d'hypothèque, ont vendu leur âme au diable ! Citons les plus célèbres:

1) Francis F. Coppola avec l'indigeste "Jack"
2) John Woo avec son désarticulé "Mission: Impossible 2"
3) Jean-Pierre Genest avec sa flatulence hollywoodienne " Alien 4".


Et pourrait en nommer une trâlée comme dirait mon gran-père.

Certes, Edward Zwick n'est pas un incontournable, un auteur à proprement parler...

Bien que "Glory" soit un grand film.
Que son "Blood Diamond" peignait un portrait audacieux de l'Afrique actuelle.
Que "The Siege" ne manquait pas de clairvoyance non plus.
Même "Légendes d'Automnes"- "Le dernier Samorai" et "Defiance", se laissaient regarder.


En définitive, Edward Zwick est un réalisateur à propos.


Alors pourquoi se taper un comédie romatique ?


Résumons d'abord la dite comédie romantique: Un représentant pharmaceutique, baiseur conpulsif (Jake Gellyhaal peu convaincu) tombe en amour avec une fille délurée et atteinte de Parkinson (Anne Hataway appétissante).


Son propos, Zwick le puise dans sa façon amusée de dépeindre le marché pharmaceutique. Son approche ressemble d'ailleurs au ton acerbe utilisé par Andrew Niccol dans "Lord of War" au sujet du commerce des armes. Malheureusement, le film de Zwick se dégonfle à mi-chemin pour entrer proprement dans la petite boite carrée des comédies romantiques.


Il en résulte un film mal équilibré où le vendeur impitoyable incarné par Gellyhaal finit par dire à Hataway: "L'autre jour, j'ai rêvé que tu n'étais pas malade, que tout allait bien et que nous étions heureux, mais je ne veux pas de cette vie-là...parce que je t'aime comme tu es !"

Ni le ton, ni les personnes ni même la photographie n'est celui de la comédie romantique. La réflexion laisse place aux bons sentiments sans nous faire ressentir quoique ce soit.


Du coup, on sort du film en se demandant pourquoi avoir engagé un bon réalisateur alors que la job aurait été mieux faite et avec plus de conviction par un simple tâcheron.


2.5/5

mercredi 15 décembre 2010

BLACK SWAN


ATTENTION: Cette critique contient, non pas des arachides, mais des infos sur certains punch du film. Donc, si vous ne l'avez pas encore vu, cette critique pourrait nuire à votre plaisir. Nous préférons vous en avertir !

Darren Aronofski est un réalisateur audacieux: Pi, Requiem for a dream, The Fontain, The Wrestler, le gars aime les projets casse-gueules et surtout, il aime filmer les choses à sa manière, c'est-à-dire en privilégiant souvent une intimité dérangeante.


Disons-le d'entrée de jeu: la finale de Black Swan est un grand moment de cinéma. (Et non, je ne vous dévoilerai pas le punch!)



Résumons rapidement: Nina (Nathalie Portman hallicinante) est une danseuse douée mais introvertie, dominée par sa mère. Lorsqu'on monte "Le lac des Cygnes" de Tchaikovski, le metteur en scène (Vincent Cassel tordu à souhait) veut une danseuse qui soit capable d'interpréter aussi bien le White Swan (la douceur du papier toilette) que le Black Swan (l'érotisme brutal d'un kleenex sans nom). La timide et chaste Nina est parfaite pour incarner le cygne blanc mais son metteur en scène doute qu'elle puisse devenir le cygne noir...



Le dernier Aronofski est un film viscéral, très viscéral. Il nous fait ressentir les douleurs du personnage. On grinche des dents devant certaines séquences du film. Toutefois, la douleur physique n'est qu'un prélude aux vraies souffrances qu'endure Nina. Je parle ici de la folie rampante, l'obsession d'atteindre son objectif.



Mettre en image la maladie mentale, voilà le défi que s'est lancé Aranofski. Et il y parvient ! En partie, du moins...Quand on traite de psychologie, il est ardu de "montrer les choses" sans les nommer. À plus forte raison lorsqu'on désire ardemment que son film soit apprécié du grand public et non pas seulement par une poignée de cinéphiles. Pour réussir son pari, Aronofski a mis au point un langage visuel ultra efficace, mais répétitif et redondant.



Par ailleurs, une des meilleures avenues dramatique du film est malheureusement escamotée. Je parle ici de la relation pseudo-érotique de Nina avec une de ses rivales. (attention, c'est là que je dévoile un des punch ! Allergiques s'abstenir !) Le coeur du film (et la psychologie de Nina) se dévoile dans une longue séquence au deux-tiers du film où Nina est entrainée dans un bar branchée par une autre danseuse. Elles boivent, fument, se droguent, séduisent des hommes et finissent au lit les deux ensemble. Nina connaît son premier orgasme mais à son réveil, tard le lendemain matin, se rend compte que la fille a profiter de son absence pour prendre sa place. Bon ! L'idée est bonne ! On comprend vite que leur relation sexuelle ne fut qu'un "wet dream" pour Nina et qu'il s'agit en fait d'une dualité intérieure. Malheureusement, la scène est tellement explicite qu'elle dévoile trop vite et trop clairement toute la mécanique du film.



Il aurait été préférable que cette épisode en trois actes, au lieu de former une seule séquence, soit répartie sur tout le film. Car il manque à la psychologie de Nina cette élément crucial. Aronofski nous montre clairement la folie l'envahir, ses hallucinations et son obsession à devenir le cygne noir. Tous les "déclencheurs" nous sont présentés: sa mère dominatrice, le metteur en scène impitoyable, la rivalité, tout. Tout sauf la faille de Nina, ce trait de personnalité qui la tue progressivement et lui donne toute sa force en même temps. Cette faille dont la maladie mentale n'est que le symptôme. Cette faille magmatique qui réside dans sa sexualité, Aronofski a choisi de nous la montrer de façon métaphorique, à travers des scènes de masturbations interrompues et la séquence dont nous avons parlé plus haut.



S'il avait développé cette relation ambiguë plus tôt dans son récit, probable que la psychologie de Nina aurait gagner en substance. Il en reste néanmoins un film troublant, merveilleusement filmé dont la finale s'inscrira certainement dans les annales du cinéma.



3.5/5





jeudi 9 décembre 2010

127 HEURES


Dany Boyld est un virtuose, pas de doute là-dessus, mais lorsque j'ai apprit qu'il faisait un film sur l'histoire d'un gars qui se coupe le bras...et bien..disons que j'étais...un peu septique.


Shame on me ! 127 est un tour de force, que dis-je ! Une leçon de cinéma !

Au bout de 15 minutes de métrage, le gars se retrouve le bras coincé, immobilisé. Y-a de quoi s'emmerder, non ! Pantoute ! Le film nous tient en haleine, explore les différentes phases psychologiques du personnage à grand coups de mise en scène, de flasback et d'hallucination s qui nous font révèle l'état d'esprit de ce "survivor" optimiste.

On rit, on stresse et on frissonne avec lui. On en vient à vouloir se couper le bras nous aussi.

L'originalité du film :

Le tour de force du "Titanic" de James Cameron, c'est que tout le monde allait voir un bateau couler et qu'au bout de 1h30, lorsqu'enfin le bateau commence à sombrer, on est tellement prit par l'histoire d'amour entre Winslet & Di Caprio qu'on s'inquiète de voir le bateau couler.

Et bien, le tour de force de 127 heures, c'est de nous amener à voir un gars qui se coupe le bras comme un évènement heureux, c'est un hymne à la vie. C'est Rocky qui gagne son combat contre Apollo Creed. Vous grincherez des dents, certes, mais ne pouvez vous empêcher de vous demandez: Moi, est-ce que j'aurais été capable de me couper le bras ?

mercredi 8 décembre 2010

LA DERNIÈRE FUGUE


Depuis "Emporte-moi", je pensais que Léa Pool était une grande réalisatrice qui ne parvenait pas à faire de grands films. Et bien, "La dernière fugue" est un magistral coup de poing sur la gueule !

L'histoire en quelques mots:

Un père est atteint de parkinson. Il a besoin d'une aide constante, doit suivre un régime sticte et se plier aux bon vouloir de ses soignants. Le vieil homme rêve de mourir heureux en prenant un vaste repas qui inéviblement, le tuerait.

Mais voilà ! C'est sa famille qui décide et ses enfants, devenus les personnes ressources, prennent désormais les décisions pour lui.


La force du film:

Tout le film puise sa substance dans le fait que le vieil homme ne fut pas un bon père.

Dès lors, on le soigne par obligation et lorsqu'il demande de mourir dignement, c'est par rancoeur qu'on voudra le garder en bonne santé et par amour qu'on acceptera de le laisser manger ce qu'il veut, au péril de sa vie.

Critique:

C'est un film émouvant qui pose des questions difficiles sans jamais sombrer dans le mélo ou l'intello.

Jacques Godin, Yves Jacques et Andrée Lachapelle sont à la tête d'une distribution parfaite.

À voir en DVD

JE ME PRÉSENTE


Ce blogue analyse la structure narratives des films populaires. C'est le processus créatif qui est mis de l'avant. Ce sont sont pas des critiques, mais plutôt des articles.