jeudi 9 décembre 2010

127 HEURES


Dany Boyld est un virtuose, pas de doute là-dessus, mais lorsque j'ai apprit qu'il faisait un film sur l'histoire d'un gars qui se coupe le bras...et bien..disons que j'étais...un peu septique.


Shame on me ! 127 est un tour de force, que dis-je ! Une leçon de cinéma !

Au bout de 15 minutes de métrage, le gars se retrouve le bras coincé, immobilisé. Y-a de quoi s'emmerder, non ! Pantoute ! Le film nous tient en haleine, explore les différentes phases psychologiques du personnage à grand coups de mise en scène, de flasback et d'hallucination s qui nous font révèle l'état d'esprit de ce "survivor" optimiste.

On rit, on stresse et on frissonne avec lui. On en vient à vouloir se couper le bras nous aussi.

L'originalité du film :

Le tour de force du "Titanic" de James Cameron, c'est que tout le monde allait voir un bateau couler et qu'au bout de 1h30, lorsqu'enfin le bateau commence à sombrer, on est tellement prit par l'histoire d'amour entre Winslet & Di Caprio qu'on s'inquiète de voir le bateau couler.

Et bien, le tour de force de 127 heures, c'est de nous amener à voir un gars qui se coupe le bras comme un évènement heureux, c'est un hymne à la vie. C'est Rocky qui gagne son combat contre Apollo Creed. Vous grincherez des dents, certes, mais ne pouvez vous empêcher de vous demandez: Moi, est-ce que j'aurais été capable de me couper le bras ?

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