Résumons le concept: Un pilote de l'armée participe à un programme expérimental qui consiste à se projeter dans la psyché d'une personne et revivre les 8 dernières minutes de sa vie. Le but étant de découvrir l'identité d'un terroriste qui a fait exploser un train.
Au départ, l'idée de revivre ces 8 minutes à répétition comme dans Le Jour de la Marmotte ne m'enchantait guère. De fait, la première partie du film m'aurait paru laborieuse n'eut été de l'état d'esprit du pilote (Kake Gyllenhaal) qui participe à cette expérience malgré lui. Du film concept, on passe au suspense bicéphale et franchement, c'est là que réside toute la richesse du Code Source. On ne se contente pas de pourchasser un terroriste, on s'interroge sur les implications d'une technologie comme celle-là.
De le décrire comme un croisement en Minority Report et Groundhog Day est un peu réducteur mais bon, la filiation paraît inévitable. Cela dit, le résultat est surprenant et terriblement efficace. Jake Gyllenhaal est crédible comme tout le reste de la distribution. Tourné à Montréal, le train est rempli de visage familiers qui feront sourire les spectateurs québécois. La réalisation de Duncan Jones est honorable sans vraiment attirer notre attention.
En sommes, Le Code Source s'inscrit dans la tradition des oeuvres de science-fiction intelligentes, à la fois cérébrale et touchante, un heureux mélange qui ravira les amateurs du genre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire